Exercice n° 1
Condition nécessaire et suffisante pour qu’un nombre complexe ait un module égal à 1
Filières : PTSI, PCSI, MPSI, MP2I
Démontrer que : $$\frac{1+z}{1-z} \in i\mathbb{R} \iff |z| = 1$$
En utilisant le théorème selon lequel un nombre complexe imaginaire pur est l’opposé de son conjugué, démontrer que : $$\frac{1+z}{1-z} \in i\mathbb{R} \iff |z| = 1$$
On pose $Z = \frac{1+z}{1-z}$.
$$Z \in i\mathbb{R} \iff \overline{Z} = -Z $$
$$ \iff \overline{\left(\frac{1+z}{1-z}\right)} = -\frac{1+z}{1-z}$$
$$\iff \frac{1+\overline{z}}{1-\overline{z}} = -\frac{1+z}{1-z}$$
$$\iff (1+\overline{z})(1-z) = -(1-\overline{z})(1+z)$$
$$\iff 1 – z + \overline{z} – \overline{z}z = -\left(1 + z – \overline{z} – \overline{z}z\right)$$
$$\iff 1 – z + \overline{z} – \overline{z}z = -1 – z + \overline{z} + \overline{z}z$$
$$\iff 2 = 2z\overline{z}$$
$$\iff z\overline{z} = 1$$
$$\iff |z|^2 = 1$$
$$\iff |z| = 1$$
Exercice n° 2
Équation d’inconnue complexe faisant intervenir la conjugaison et l’élévation au cube
Filières : PTSI, PCSI, MPSI, MP2I
Remarquer que $0$ est une solution de l’équation $(E)$.
En déduire l’ensemble des solutions de l’équation $(E)$.
Remarquer que $0$ est une solution de l’équation $(E)$.
Choisir le nombre complexe inconnu $z$ non nul puis l’écrire sous forme exponentielle.
En déduire l’ensemble des solutions de l’équation $(E)$.
Remarquer que $0$ est une solution de l’équation $(E)$.
Choisir le nombre complexe inconnu $z$ non nul puis l’écrire sous forme exponentielle.
Résoudre un système d’inconnues le module de $z$ et un argument de $z$.
En déduire que l’ensemble des solutions de l’équation $(E)$ est $\{0; 1; i; -1; -i\}$.
Soit $z \in \mathbb{C}^*$. On met $z$ sous forme exponentielle, ce qui donne $z = \rho e^{i\theta}, \, \rho \in \mathbb{R}^*_+, \, \theta \in \mathbb{R}$.
En substituant dans l’équation $(E)$ On trouve :
$$(E) \iff \rho e^{-i\theta} = \rho^3 e^{3i\theta} \iff
\begin{cases}
\rho^2 = 1 \\
-\theta \equiv 3\theta \; [2\pi]
\end{cases} \iff
\begin{cases}
\rho = 1 \\
4\theta \equiv 0 \; [2\pi]
\end{cases} \iff
\begin{cases}
\rho = 1 \\
\theta \equiv 0 \; [\pi/2].
\end{cases}$$
Conclusion : l’ensemble des solutions de l’équation $(E)$ est l’ensemble des nombres complexes suivants : $\{0; 1; i; -1; -i\}$.
Exercice n° 3
Calcul de sommes trigonométriques
Filières : PTSI, PCSI, MPSI, MP2I
$$C = \sum_{k=0}^n \cos(a + kb) \quad \text{et} \quad S = \sum_{k=0}^n \sin(a + kb).$$
$$C = \sum_{k=0}^n \cos(a + kb) \quad \text{et} \quad S = \sum_{k=0}^n \sin(a + kb).$$
Construire le nombre complexe $C + iS$ puis en simplifier l’expression.
En déduire une expression simple des sommes trigonométriques $C$ et $S$.
$$C = \sum_{k=0}^n \cos(a + kb) \quad \text{et} \quad S = \sum_{k=0}^n \sin(a + kb).$$
Commencer par traiter le cas simple $b \in 2\pi\mathbb{Z}$ puis se placer pour le reste du raisonnement dans le cas $b \notin 2\pi\mathbb{Z}$.
Construire le nombre complexe $C + iS$. En utilisant la formule des séries géométriques et la factorisation par exponentielle d’angle moitié, démontrer que $C + iS = e^{i\left(a + \frac{nb}{2}\right)} \frac{\sin\left(\frac{(n+1)b}{2}\right)}{\sin\left(\frac{b}{2}\right)}$ .
En utilisant l’unicité de la forme algébrique d’un nombre complexe, en déduire une expression simple des sommes trigonométriques $C$ et $S$.
$$C + iS = \sum_{k=0}^n e^{i(a+kb)} = e^{ia} \sum_{k=0}^n (e^{ib})^k$$
Si $b \notin 2\pi\mathbb{Z}$, alors $e^{ib} \neq 1$, donc on peut appliquer la formule des séries géométriques :
$$C + iS = e^{ia} \frac{e^{i(n+1)b} – 1}{e^{ib} – 1}$$
En factorisant par les exponentielles d’angle moitié au numérateur et au dénominateur, on obtient :
$$C + iS = e^{ia} \frac{e^{i\frac{(n+1)b}{2}}\left(e^{i\frac{(n+1)b}{2}} – e^{-i\frac{(n+1)b}{2}}\right)}{e^{i\frac{b}{2}}\left(e^{i\frac{b}{2}} – e^{-i\frac{b}{2}}\right)}$$
En utilisant les formules d’Euler :
$$C + iS = e^{i\left(a + \frac{nb}{2}\right)} \frac{2i\sin\left(\frac{(n+1)b}{2}\right)}{2i\sin\left(\frac{b}{2}\right)}$$
$$C + iS = e^{i\left(a + \frac{nb}{2}\right)} \frac{\sin\left(\frac{(n+1)b}{2}\right)}{\sin\left(\frac{b}{2}\right)}$$
$$C + iS = \cos\left(a + \frac{nb}{2}\right) \frac{\sin\left(\frac{(n+1)b}{2}\right)}{b \sin\left(\frac{b}{2}\right)} + i\sin\left(a + \frac{nb}{2}\right) \frac{\sin\left(\frac{(n+1)b}{2}\right)}{b \sin\left(\frac{b}{2}\right)}$$
On déduit $C$ et $S$ en utilisant le théorème d’unicité de la partie réelle et de la partie imaginaire d’un nombre complexe.
Si $b \in 2\pi\mathbb{Z}$, les sommes se calculent de façon évidente.
Conclusion :
$$C =
\begin{cases}
\cos\left(a + \frac{nb}{2}\right) \frac{\sin\left(\frac{(n+1)b}{2}\right)}{b \sin\left(\frac{b}{2}\right)} & \text{si } b \notin 2\pi\mathbb{Z} \\
(n+1) \cos a & \text{si } b \in 2\pi\mathbb{Z}
\end{cases}$$
$$S =
\begin{cases}
\sin\left(a + \frac{nb}{2}\right) \frac{\sin\left(\frac{(n+1)b}{2}\right)}{b \sin\left(\frac{b}{2}\right)} & \text{si } b \notin 2\pi\mathbb{Z} \\
(n+1) \sin a & \text{si } b \in 2\pi\mathbb{Z}
\end{cases}$$
Exercice n° 4
Forme algébrique d’un nombre complexe
Filières : PTSI, PCSI, MPSI, MP2I
On cherche à mettre $z$ sous forme algébrique.
Mettre le numérateur et le dénominateur sous forme exponentielle.
En déduire une forme exponentielle de $z$.
En déduire la forme algébrique de $z$.
On cherche à mettre $z$ sous forme algébrique.
Mettre le numérateur et le dénominateur sous forme exponentielle.
En déduire qu’une forme exponentielle de $z$ est $z = \sqrt{2}\cdot2^{62} e^{i \frac{125\pi}{12}} $.
Simplifier la forme exponentielle obtenue en se ramenant à des valeurs d’angles remarquables.
En déduire la forme algébrique de $z$.
On cherche à mettre $z$ sous forme algébrique.
Mettre le numérateur et le dénominateur sous forme exponentielle.
En déduire qu’une forme exponentielle de $z$ est $z = \sqrt{2}\cdot2^{62} e^{i \frac{125\pi}{12}} $.
Démontrer que $ e^{i \frac{125\pi}{12}} = i e^{-i \frac{\pi}{12}}$ puis que $= e^{-i \frac{\pi}{12}} = e^{i \frac{\pi}{4}} e^{-i \frac{\pi}{3}}$.
En déduire que la forme algébrique de $z$ est $z=2^{61} (\sqrt{3} – 1) + i\cdot2^{61}(\sqrt{3} + 1)$.
$$|1 + i\sqrt{3}| = \sqrt{1^2 + (\sqrt{3})^2} = \sqrt{4} = 2$$
$$1 + i\sqrt{3} = 2 \frac{1 + i\sqrt{3}}{2} = 2 e^{i \frac{\pi}{3}}$$
$$|1 + i| = \sqrt{2}\; $$
$$1 + i = \sqrt{2} \frac{1 + i}{\sqrt{2}} = \sqrt{2} e^{i \frac{\pi}{4}}$$
On revient au nombre complexe de l’énoncé qui est sous forme de quotient :
$$\frac{1 + i\sqrt{3}}{1 + i} = \frac{2 e^{i \frac{\pi}{3}}}{\sqrt{2} e^{i \frac{\pi}{4}}} = \sqrt{2} e^{i \left(\frac{\pi}{3} – \frac{\pi}{4}\right)} = \sqrt{2} e^{i \frac{\pi}{12}}$$
En appliquant l’exponentiation on trouve :
$$z = \left( \sqrt{2} e^{i \frac{\pi}{12}} \right)^{125} = \sqrt{2}^{125} e^{i \frac{125\pi}{12}}= \sqrt{2}\cdot2^{62} e^{i \frac{125\pi}{12}}$$
On simplifie exponentielle complexe en réduisant l’angle modulo $2\pi$ puis on fait apparaître des angles remarquables dont on connaît les valeurs respectives de cosinus et de sinus :
$$e^{i \frac{125\pi}{12}} = e^{i \frac{5\pi}{12}} = e^{i \left( \frac{\pi}{2} – \frac{\pi}{12} \right)}$$
$$= i e^{-i \frac{\pi}{12}} = i e^{i \left( \frac{\pi}{4} – \frac{\pi}{3} \right)} = i e^{i \frac{\pi}{4}} e^{-i \frac{\pi}{3}}$$
$$= i \frac{1 + i}{\sqrt{2}} \frac{1 – i\sqrt{3}}{2}$$
$$= \frac{1}{2\sqrt{2}} i \left( (1 + \sqrt{3}) + i(1 – \sqrt{3}) \right)$$
$$e^{i \frac{125\pi}{12}}= \frac{1}{2\sqrt{2}} \left( (\sqrt{3} – 1) + i (\sqrt{3} + 1)\right)$$
En substituant cette expression de l’exponentielle complexe dans l’expression de $z$, on obtient la forme algébrique du nombre complexe $z$ :
$$z = 2^{61} (\sqrt{3} – 1) + i\cdot2^{61}(\sqrt{3} + 1)$$
Exercice n° 5
Équation dont l’inconnue est un triplet de nombres complexes
Filières : PTSI, PCSI, MPSI, MP2I
Diviser membre à membre l’équation $(E)$ par $e^{iz}\neq 0$.
En déduire l’ensemble des solutions de l’équation.
Diviser membre à membre l’équation $(E)$ par $e^{iz}\neq 0$.
Poser le changement de variable défini par : $$
\begin{cases}
a = x – z \\
b = y – z
\end{cases}
$$
Utiliser l’unicité de la partie réelle et de la partie imaginaire d’un nombre complexe.
En déduire l’ensemble des solutions de l’équation.
Diviser membre à membre l’équation $(E)$ par $e^{iz}\neq 0$.
Poser le changement de variable défini par : $$
\begin{cases}
a = x – z \\
b = y – z
\end{cases}
$$
Utilisant l’unicité de la partie réelle et de la partie imaginaire d’un nombre complexe, en déduire nouvelle équation équivalente : $$(E) \iff
\begin{cases}
\cos(a) + \cos(b) + 1 = 0 \\
\sin(a) + \sin(b) = 0
\end{cases}$$
Démontrer que $a = -b \, [2\pi] \quad \text{ou} \quad a = \pi + b \, [2\pi]$ puis effectuer une disjonction de cas.
En déduire que l’ensemble des solutions $S$ de l’équation $(E)$ est défini par :
$$
S = \left\{
\left( z + \varepsilon \frac{2\pi}{3} + k \, 2\pi, \, z – \varepsilon \frac{2\pi}{3} + \ell \, 2\pi, \, z \right) \, ; \,
z \in \mathbb{R}, \, k \in \mathbb{Z}, \, \ell \in \mathbb{Z}, \, \varepsilon \in \{-1; 1\}
\right\}
$$
$$(E) \iff \frac{e^{ix}}{e^{iz}} + \frac{e^{iy}}{e^{iz}} + \frac{e^{iz}}{e^{iz}} = 0$$
$$(E) \iff e^{i(x-z)} + e^{i(y-z)} + 1 = 0$$
Pose le changement de variable défini par :
$$
\begin{cases}
a = x – z \\
b = y – z
\end{cases}
$$
L’équation devient :
$$(E) \iff e^{ia} + e^{ib} + 1 = 0$$
En utilisant l’unicité de la partie réelle et de la partie imaginaire d’un nombre complexe on obtient :
$$(E) \iff
\begin{cases}
\cos(a) + \cos(b) + 1 = 0 \\
\sin(a) + \sin(b) = 0
\end{cases}$$
On traite la seconde ligne de l’équation :
$$\sin(a) + \sin(b) = 0 \iff \sin(a) = \sin(-b) \iff a = -b \, [2\pi] \quad \text{ou} \quad a = \pi + b \, [2\pi]$$
On va effectuer une disjonction de cas.
• Premier cas : $a = -b \, [2\pi]\iff b = -a \, [2\pi]$, on effectue une substitution dans l’équation :
$$(E) \iff
\begin{cases}
\cos(a) + \cos(-a) + 1 = 0 \\
0 = 0
\end{cases}$$
$$(E) \iff 2\cos(a) = -1$$
$$(E) \iff \cos(a) = -\frac{1}{2}$$
$$(E) \iff a = \frac{2\pi}{3} \, [2\pi] \quad \text{ou} \quad a = -\frac{2\pi}{3} \, [2\pi]$$
$$(E) \iff
\begin{cases}
z \in \mathbb{R} \\
a = \frac{2\pi}{3} \, [2\pi] \\ \\
b = -\frac{2\pi}{3} \, [2\pi]
\end{cases}
\quad \text{ou} \quad
\begin{cases}
z \in \mathbb{R} \\
a = -\frac{2\pi}{3} \, [2\pi] \\ \\
b = \frac{2\pi}{3} \, [2\pi]
\end{cases}
$$
$$(E) \iff
\begin{cases}
z \in \mathbb{R} \\
x = z + \frac{2\pi}{3} \, [2\pi] \\ \\
y = z – \frac{2\pi}{3} \, [2\pi]
\end{cases}
\quad \text{ou} \quad
\begin{cases}
z \in \mathbb{R} \\
x = z – \frac{2\pi}{3} \, [2\pi] \\ \\
y = z + \frac{2\pi}{3} \, [2\pi]
\end{cases}
$$
• Second cas : $a = \pi + b [2\pi]\iff b =a – \pi [2\pi]$ :
$$(E) \iff
\begin{cases}
\cos(a) + \cos(a – \pi) + 1 = 0 \\
0 = 0
\end{cases}$$
$$(E) \iff \cos(a) – \cos(a) + 1 = 0$$
$$(E) \iff 1 = 0$$
Cette égalité étant fausse on en déduit que le second cas est impossible.
Conclusion : l’ensemble des solutions $S$ de l’équation $(E)$ est défini par :
$$
S = \left\{
\left( z + \varepsilon \frac{2\pi}{3} + k \, 2\pi, \, z – \varepsilon \frac{2\pi}{3} + \ell \, 2\pi, \, z \right) \, ; \,
z \in \mathbb{R}, \, k \in \mathbb{Z}, \, \ell \in \mathbb{Z}, \, \varepsilon \in \{-1; 1\}
\right\}
$$
Exercice n° 6
Inégalité et modules de nombres complexes, conditions sur des sommes
Filières : PTSI, PCSI, MPSI, MP2I
$$\sum_{k=1}^n z_k = 0 \quad \text{et} \quad \sum_{k=1}^n |z_k|^2 \leq M$$
Démontrer que :
$$\forall k \in \{1, \ldots, n\}, \, |z_k| \leq \sqrt{\frac{n-1}{n} M}$$
$$\sum_{k=1}^n z_k = 0 \quad \text{et} \quad \sum_{k=1}^n |z_k|^2 \leq M$$
En utilisant l’inégalité de Cauchy-Schwarz démontrer que :
$$\forall k \in \{1, \ldots, n\}, \, |z_k| \leq \sqrt{\frac{n-1}{n} M}$$
$$\sum_{k=1}^n z_k = 0 \quad \text{et} \quad \sum_{k=1}^n |z_k|^2 \leq M$$
On cherche à démontrer l’inégalité suivante :
$$\forall k \in \{1, \ldots, n\}, \, |z_k| \leq \sqrt{\frac{n-1}{n} M}$$
Démontrer que :
$$|z_k|^2 = \left| \sum_{\substack{l=1 \\ l \neq k}}^{m} 1 \cdot z_l \right|^2$$
On appliquant l’inégalité de Cauchy-Schwarz, en déduire que : $$|z_k|^2 \leq (n-1) \left( M – |z_k|^2 \right)$$
Terminer la démonstration de l’inégalité.
On isole $z_k$ en utilisant la nullité de la somme :
$$
|z_k|^2 = \left| – \sum_{\substack{l=1 \\ l \neq k}}^{m} z_l \right|^2
= \left| \sum_{\substack{l=1 \\ l \neq k}}^{m} z_l \right|^2
= \left| \sum_{\substack{l=1 \\ l \neq k}}^{m} 1 \cdot z_l \right|^2
$$
On applique l’inégalité de Cauchy-Schwarz :
$$
|z_k|^2 \leq
\left( \sum_{\substack{l=1 \\ l \neq k}}^{m} 1^2 \right)
\left( \sum_{\substack{l=1 \\ l \neq k}}^{m} |z_l|^2 \right)
$$
$$= (n-1) \sum_{\substack{l=1 \\ l \neq k}}^{n} |z_l|^2$$
$$= (n-1) \left( \sum_{l=1}^{n} |z_l|^2 – |z_k|^2 \right)$$
$$|z_k|^2 \leq (n-1) \left( M – |z_k|^2 \right)$$
On travaille maintenant par équivalence sur cette dernière inégalité afin d’isoler $|z_k|^2$ :
$$|z_k|^2 \leq (n-1) \left( M – |z_k|^2 \right)$$
$$\iff \frac{1}{n-1} |z_k|^2 \leq M – |z_k|^2$$
$$\iff \frac{1}{n-1} |z_k|^2 + |z_k|^2 \leq M$$
$$\iff \frac{n}{n-1} |z_k|^2 \leq M$$
$$\iff |z_k|^2 \leq \frac{n-1}{n} M$$
$$\iff |z_k| \leq \sqrt{\frac{n-1}{n} M}$$
Exercice n° 7
Inégalité et modules de nombres complexes
Filières : PTSI, PCSI, MPSI, MP2I
Démontrer qu’une inégalité équivalente est : $|z| (1 – |z|) \leq |z – 1|$.
Terminer la démonstration de l’inégalité.
Démontrer qu’une inégalité équivalente est : $|z| (1 – |z|) \leq |z – 1|$.
Effectuer une disjonction de cas sur le module de $z$.
Terminer la démonstration de l’inégalité.
Démontrer qu’une inégalité équivalente est : $|z| (1 – |z|) \leq |z – 1|$.
Étudier les cas suivants : $ |z| \geq 1 $, $ |z| \leq 1 $.
Terminer la démonstration de l’inégalité.
$$(I) \iff |z| – |z|^2 \leq |z – 1|$$
$$(I) \iff |z| (1 – |z|) \leq |z – 1|$$
On effectue une disjonction de cas sur le module du nombre complexe $z$.
• Si $ |z| \geq 1 $ :
$$|z| (1 – |z|) \leq 0 \leq |z – 1|$$
• Si $ |z| \leq 1 $ :
On utilise l’inégalité triangulaire inversée :
$$\lvert z – 1 \rvert \geq \big\lvert \lvert z \rvert – 1 \big\rvert = 1 – \lvert z \rvert\geq \lvert z \rvert (1 – \lvert z \rvert)$$
Conclusion : dans tous les cas on a démontré l’inégalité demandée.
Exercice n° 8
Images du quart de plan complexe par une application
Filières : PTSI, PCSI, MPSI, MP2I
$$P = \left\{ z \in \mathbb{C} \; ; \; Re(z) > 0 \; \text{et} \; Im(z) > 0 \right\}.$$
$$P = \left\{ z \in \mathbb{C} \; ; \; Re(z) > 0 \; \text{et} \; Im(z) > 0 \right\}.$$
Démontrer que l’application $f$ est involutive
En déduire une expression simple de $f(P)$.
$$P = \left\{ z \in \mathbb{C} \; ; \; Re(z) > 0 \; \text{et} \; Im(z) > 0 \right\}.$$
Démontrer que l’application $f$ est involutive.
Poser $Z = f(z)$ puis exprimer le nombre complexe $f(Z)$ sous forme algébrique.
En effectuant un raisonnement par l’équivalence, en déduire une expression simple de $f(P)$.
$$P = \left\{ z \in \mathbb{C} \; ; \; Re(z) > 0 \; \text{et} \; Im(z) > 0 \right\}.$$
Démontrer que l’application $f$ est involutive, c’est-à-dire que l’application $f$ est bijective et est son propre inverse.
Poser $Z = f(z)$ puis mettre sous forme algébrique le nombre complexe $z = a + i b$, $(a; b) \in \mathbb{R}^2$ et $Z = A + i B$, $(A; B) \in \mathbb{R}^2$ puis exprimer le nombre complexe $f(Z)$ sous forme algébrique :
$$f(Z) = \frac{(A^2 + B^2 – 1) – 2i B}{(A – 1)^2 + B^2}$$
En effectuant un raisonnement par l’équivalence, en déduire une expression simple de $f(P)$.
$$P = \left\{ z \in \mathbb{C} \; ; \; Re(z) > 0 \; \text{et} \; Im(z) > 0 \right\}.$$
Démontrer que l’application $f$ est involutive, c’est-à-dire que l’application $f$ est bijective et est son propre inverse.
Poser $Z = f(z)$ puis mettre sous forme algébrique le nombre complexe $z = a + i b$, $(a; b) \in \mathbb{R}^2$ et $Z = A + i B$, $(A; B) \in \mathbb{R}^2$ puis exprimer le nombre complexe $f(Z)$ sous forme algébrique :
$$f(Z) = \frac{(A^2 + B^2 – 1) – 2i B}{(A – 1)^2 + B^2}$$
En effectuant un raisonnement par l’équivalence, démontrer que :
$$z \in P
\iff f(z) \in \left\{s \in \mathbb{C}, \;
\begin{cases}
|s| > 1 \\
Im(s) < 0
\end{cases}
\right\}
$$
En déduire une expression simple de $f(P)$.
$$Z = f(z)\iff Z = \frac{z + 1}{z – 1} \iff Zz – Z = z + 1$$
$$\iff Zz – z = Z + 1 \iff z = \frac{Z + 1}{Z – 1} \iff z= f(Z)$$
On remarque que l’application $f$ est une involution, c’est-à-dire que l’application $f$ est bijective et est son propre inverse.
D’après de théorème d’existence d’une forme algébrique d’un nombre complexe $z = a + i b$, $(a; b) \in \mathbb{R}^2$, $Z = A + i B$, $(A; B) \in \mathbb{R}^2$. On exprime le nombre complexe $f(Z)$ sous forme algébrique :
$$f(Z) = \frac{Z + 1}{Z – 1} = \frac{A + i B + 1}{A + i B – 1} = \frac{(A + 1) + i B}{(A – 1) + i B}$$
On multiplie le numérateur et le dénominateur du quotient par le nombre complexe conjugué du dénominateur. ceci permet de faire apparaître un nombre réel positif au dénominateur donc de faciliter l’ l’obtention de la forme algébrique :
$$f(Z) = \frac{((A + 1) + i B)((A – 1) – i B)}{((A – 1) + i B)((A – 1) – i B)}$$
$$f(Z) = \frac{(A^2 + B^2 – 1) – 2i B}{(A – 1)^2 + B^2}$$
On a raisonne par équivalence afin de trouver une expression simple de l’ensemble $f(P)$ :
$$z \in P \iff
f(Z) \in P
\iff
\begin{cases}
Re(f(Z)) > 0 \\
Im(f(Z)) > 0
\end{cases}
\iff
\begin{cases}
\frac{A^2 + B^2 – 1}{(A – 1)^2 + B^2} > 0 \\
\frac{-2B}{(A – 1)^2 + B^2} > 0
\end{cases}
$$
$$\iff
\begin{cases}
A^2 + B^2 – 1 > 0 \\
-2B > 0
\end{cases}
\iff
\begin{cases}
A^2 + B^2 > 1 \\
B < 0
\end{cases}
\iff
\begin{cases}
|Z| > 1 \\
Im(Z) < 0
\end{cases}
\iff
\begin{cases}
|f(z)| > 1 \\
Im(f(z)) < 0
\end{cases}
$$
$$\iff f(z) \in \left\{s \in \mathbb{C}, \;
\begin{cases}
|s| > 1 \\
Im(s) < 0
\end{cases}
\right\}$$
Conclusion, on a démontré par équivalence que :
$$f(P) = \left\{s \in \mathbb{C}, \;
\begin{cases}
|s| > 1 \\
Im(s) < 0
\end{cases}
\right\}$$
Remarque : $f(P)$ est la partie inférieure du plan complexe privée de la boule unité.
Exercice n° 9
Équation dont l’inconnue est un nombre complexe
Filières : PTSI, PCSI, MPSI, MP2I
$$(E) \quad (z^2 + 4z + 1)^2 + (3z + 5)^2 = 0$$
$$(E) \quad (z^2 + 4z + 1)^2 + (3z + 5)^2 = 0$$
Démontrer qu’une équation équivalente est : $$(E)\iff \left((z^2 + 4z + 1) + i(3z + 5)\right)\left((z^2 + 4z + 1) – i(3z + 5)\right) = 0$$
En déduire l’ensemble des solutions de l’équation $(E)$.
$$(E) \quad (z^2 + 4z + 1)^2 + (3z + 5)^2 = 0$$
Démontrer qu’une équation équivalente est : $$(E)\iff z^2 + (4 + 3i)z + 1 + 5i = 0 \quad \text{ou} \quad z^2 + (4 – 3i)z + 1 – 5i = 0$$
Résoudre la première équation.
En déduire l’ensemble des solutions de la seconde équation.
En déduire l’ensemble des solutions de l’équation $(E)$.
$$(E) \quad (z^2 + 4z + 1)^2 + (3z + 5)^2 = 0$$
Démontrer qu’une équation équivalente est : $$(E)\iff z^2 + (4 + 3i)z + 1 + 5i = 0 \quad \text{ou} \quad z^2 + (4 – 3i)z + 1 – 5i = 0$$
Résoudre la première équation en utilisant le calcul du discriminant.
En utilisant la relation de conjugaison, en déduire l’ensemble des solutions de la seconde équation.
En déduire l’ensemble des solutions de l’équation $(E)$.
On factorise l’équation avec une identité remarquable pour les nombres complexes :
$$(E)\iff (z^2 + 4z + 1)^2 + (3z + 5)^2 = 0$$
$$(E)\iff (z^2 + 4z + 1)^2 – (i(3z + 5))^2 = 0$$
$$(E)\iff \left((z^2 + 4z + 1) + i(3z + 5)\right)\left((z^2 + 4z + 1) – i(3z + 5)\right) = 0$$
$$(E)\iff (z^2 + 4z + 1) + i(3z + 5) = 0 \quad\text{ou}\quad (z^2 + 4z + 1) – i(3z + 5) = 0$$
$$(E)\iff z^2 + (4 + 3i)z + 1 + 5i = 0 \quad \text{ou} \quad z^2 + (4 – 3i)z + 1 – 5i = 0$$
La première équation que l’on note $(E_1)$ est une équation polynomiale de degré 2 dans l’ensemble des nombres complexes. On calcule le discriminant $\Delta$ : $$\Delta = (4 + 3i)^2 – 4(1 + 5i) = 16 – 9 + 24i – 4 – 20i = 3 + 4i = 2^2 + 2\cdot2i + i^2 = (2 + i)^2$$
On en déduit les solutions de $(E_1)$ : $$z=\frac{1}{2} \left( – (4 + 3i) – (2 + i) \right) = \frac{1}{2}(-6 – 4i) = -3 – 2i$$
$$z’ =\frac{1}{2} \left( – (4 + 3i) + (2 + i) \right) = \frac{1}{2}(-2 – 2i) = -1 – i$$
Sachant que l’équation $(E)$ est à coefficients réels, on en déduit le théorème suivant : un nombre complexe $z$ est solution de la deuxième équation que l’on note $(E_2)$ si et seulement si son conjugué $\overline{z}$ est solution de $(E_1)$. Donc les solutions de $(E_2)$ sont les nombre complexe conjugués des solutions de $(E_1)$.
Conclusion : l’ensemble des solutions de $(E)$ est : $$\{-3 – 2i, -1 – i, -3 + 2i, -1 + i\}$$
Exercice n° 10
Équation de degré 3 dont l’inconnue est un nombre complexe, géométrie dans le plan complexe
Filières : PTSI, PCSI, MPSI, MP2I
$$\quad z^3 – (16 – i)z^2 + (89 – 16i)z + 89i = 0.$$
2. Déterminer la nature du triangle formé par les trois points dont les affixes sont les solutions de l’équation $(E)$.
$$\quad z^3 – (16 – i)z^2 + (89 – 16i)z + 89i = 0.$$
Démontrer qu’une équation équivalente est : $$(E)\iff (z^2 – 16z + 89)(z + i) = 0$$
En déduire l’ensemble des solutions de l’équation $(E)$.
2. Démontrer que le triangle formé par les trois points dont les affixes sont les solutions de l’équation $(E)$ est un triangle isocèle.
$$\quad z^3 – (16 – i)z^2 + (89 – 16i)z + 89i = 0.$$
Démontrer qu’une équation équivalente est : $$(E)\iff z^2 – 16z + 89 = 0 \; (E_1) \; \quad\text{ou}\quad \; z +i = 0$$
En déduire que l’ensemble des solutions de l’équation $(E)$ est : $$\{-i, \; 8 – 5i, \; 8 + 5i\}$$
2. Calculer $\lvert (8 + 5i) – (-i) \rvert$ et $\lvert (8 + 5i) – (8 – 5i) \rvert$.
En déduire que le triangle formé par les trois points dont les affixes sont les solutions de l’équation $(E)$ est un triangle isocèle de sommet d’affixe $8 + 5i$.
$$(E)\iff z^3 + i z^2 – 16(z^2 + i z) + 89(z + i) = 0$$
$$(E)\iff z^2(z + i) – 16z(z + i) + 89(z + i) = 0$$
$$(E)\iff (z^2 – 16z + 89)(z + i) = 0$$
$$(E)\iff z^2 – 16z + 89 = 0 \; (E_1) \; \quad\text{ou}\quad \; z +i = 0$$
$$(E)\iff z^2 – 16z + 89 = 0 \; (E_1) \; \quad\text{ou}\quad \; z = -i$$
On calcule le discriminant $\Delta$ de l’équation polynomiale de degré 2 $(E_1)$ :
$$\Delta = (-16)^2 – 4 \cdot1\cdot 89 = 256 – 356 = -100 = (10i)^2$$
Les solutions de $(E_1)$ dans l’ensemble des nombres complexes sont définies par :
$$z=\frac{16 – 10i}{2} = 8 – 5i$$
$$z’=\frac{16 + 10i}{2} = 8 + 5i$$
On obtient que l’ensemble des solutions de $(E)$ est :
$$\{-i, \; 8 – 5i, \; 8 + 5i\}$$
2. On calcule des longueurs afin de remarquer une égalité :
$$
\begin{cases}
\lvert (8 + 5i) – (-i) \rvert = \lvert 8 + 6i \rvert = \sqrt{8^2 + 6^2} = \sqrt{100} = 10 \\
\lvert (8 + 5i) – (8 – 5i) \rvert = \lvert 10i \rvert = 10
\end{cases}
$$
Ainsi, le triangle formé par les trois points dont les affixes sont les solutions de $(E)$ est isocèle, de sommet d’affixe $8 + 5i$.